Céréales Le prix du blé recule sur Euronext
Les prix du blé étaient en recul ce lundi 16 novembre 2020 en fin d’après-midi sur Euronext, dans un mouvement de consolidation des marchés, alors que la demande internationale demeure importante.
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« On a marqué un nouveau plus haut niveau la semaine dernière, ça se détend un petit peu », a commenté Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel, qui reste « vigilant sur ce qui se passe en Russie ». Cette dernière s’apprêterait, selon Agritel, à imposer un quota à l’exportation des céréales de 15 millions de tonnes entre la mi-février et la fin de la campagne de commercialisation. Un volume limite serait ainsi attribué à chaque opérateur en fonction de sa contribution aux exportations réalisées entre le 1er juillet et le 31 décembre.
Rétention en Russie
Cette histoire de quotas « ne change rien parce que de toute façon, ils n’ont pas besoin d’autant de volumes » à exporter, a souligné Gautier Le Molgat, mais elle a peut-être poussé certains producteurs « à vendre un petit plus que ce qu’ils ne faisaient jusqu’à présent », a-t-il estimé.
L’heure était en effet globalement à la rétention en Russie chez les producteurs, au cours de ces dernières semaines, en raison du recul du rouble face au dollar. « Là, il y a de la rétention encore, mais on pourrait imaginer un petit peu moins de rétention » et donc une petite baisse des cours à venir, a estimé Gautier Le Molgat.
Toutefois, après le rapport américain de la semaine dernière, « le marché reste tendu : tant que les Chinois continuent d’acheter, ça reste un facteur de tension sur les prix mondiaux », a conclu l’analyste.
Conditions climatiques favorables
Sur le plan climatique, les conditions « demeurent favorables pour le moment en France et dans l’ouest de l’Europe, alors que le déficit hydrique demeure » en Russie et dans l’ensemble du continent américain », a ajouté Agritel dans une note publiée lundi.
Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 75 centimes sur l’échéance de décembre, à 209,25 euros, et de 1 euro sur l’échéance de mars, à 208,75 euros.
La tonne de maïs, pour sa part, reculait de 75 centimes sur l’échéance de janvier, à 190 euros, et sur l’échéance de mars, à 189,25 euros.
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